En trois mots ...

Boheme:


...

Je n'aime tant, que le regard de ma mère, une éclaircie dorée, au dessus des pommiers, l'ovale de son visage à la finesse ancienne, de celle dont on voudrait les plus belles porcelaines, ces cheveux un peu fous accrochant la lumière, brisant de mille éclats les ténèbres du temps.

Je n'aime tant, que sa voix qui m'apaise, ses mots juste pour me dire à quel point elle est là, ses intuitions parfaites de la nature humaine, sa justesse affective pour nous aimer autant, et ce coeur si grand que le ciel s'y perdrait, tellement elle peut donner.

Je n'aime tant, que lui écrire enfin, moi l'enfant vacillante qui avance sur ses pas, n'étant jamais meilleure, m'y essayant pourtant ; mes trois mots, comme trois notes, trois baisers, tout pour toi, puisque le monde est vaste, il me laisse de la place pour t'aimer tout autant.

VP 22/11/2016

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