Comment différencier une gourde écologique d'avec une gourde écologique ...

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J'attire votre attention sur un double sens qu'il ne faut pas prendre à la légère, non pas qu'il soit interdit, alors que le sens de la marche n'est pas toujours indiqué ; il se trouve qu'ici, les gourdes ne possèdent pas de bouton ON/OFF, soit un condensé de leur charme désuet, on ne peut que rester en admiration devant ces modèles d'évolution naturelle, après l'homme qui ne restera pas sur son pommier, la gourde qui se cramponne à sa fonction, c'est bien au delà du concept, il faut en convenir.

Ainsi.
La première, tout de plastique recyclé, c'est un minimum, vous permet d'y glisser votre patronyme à l'intérieur, ce qui n'a aucun sens en matière d'écologie, le matériau recyclé oui, dotée d'une paille de la taille d'un lombric charnu, même aspect peu ragoûtant mais enfin, l'écologie se fout du visuel, le ver de terre reste l'un de piliers de l'aération du sol alors oui, il mérite son nouveau statut de conduit liquide ; au pire, avant d'insérer le moindre contenu à l'intérieur de la gourde, on peut toujours passer au fameux test de la rupture ; un solide se brise et se rompt, et reste en l'état,alors qu'un liquide se fend, se ressoude, ne laissant qu'une infime trace, une onde ; c'est si beau, les ondes dans un lac, seules agitations ultimes d'un mouvement brutal, une sorte de caresse d'adieu, pour une rupture inopportune, la nature est si romantique.
Son importance se pressent d'être capitale, non pas en lettres, on pourrait croire qu'il s'agit d'un nouveau satellite au départ, par contre, le nom de la gourde sus désignée, GOBI, faut quand même le trouver parce que dans le sud de la France, ça ressemble un peu à une insulte, d'être assimilé à un gobi ; quelque chose comme, en mode agacé, " Ne me regarde pas avec tes yeux de gobi ! " ... ou bien, atterré, " Vé le, lui, avec sa bouche en gobi ! " ...
Vous avez senti la tension, je pense, attribuée à ce petit mot de quatre lettres. Une gourde GOBI, c'est un peu la gourde de la gourde quoi. Et nous allons y venir.
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La seconde, la gourde écologique, n'a pas de format particulier, encore qu'il y a moult diversité en matière d'écologie, et loin de moi l'outrecuidance de vous donner des leçons, je ne sais que recycler mes déchets, pour le reste, hélas, je ne suis pas un modèle, je le déplore, sauf pour la qualité de gourde, dont je me passe à cet instant. Elle peut être grande ou petite, longue ou ronde, fleurie ou mâle, et non, on n'évoque pas du tout ici une courgette.
Même si, bien entendu, l'on tire du mot courgette, l'adjectif synonyme de la gourde, mais personne n'a jamais entendu parler d'une gourdette.  A ne surtout pas confondre avec la coucourde, et non cougourde. Soit.
Revenons à notre gourde, qui elle, n'a en général, aucune idée de l'être, ce qui est particulièrement révélateur ; elle sent qu'elle n'a pas la lumière à tous les étages, mais elle n'est pas sûre, voyez-vous. La plupart du temps, elle est confondue avec une personne peu cultivée, ce qui est une erreur, et c'est important de le souligner. Pour la définir plus justement, il convient de la comparer à une personne d'une grande naïveté. La seule différence entre elles, c'est que la naïveté n'exclut pas la réflexion. La gourde, elle, ne réfléchit pas ; elle reste en stockage sur le quai, Bécassine des temps modernes, et là, elle rejoint le camp huppé des courges écologiques. Elle est, du reste, écologiste, parce qu'elle croit, dur comme fer, qu'elle va sauver le monde, à elle toute seule, que ses actions quotidiennes feront peser la balance du " Tout pour une Terre propre " contre les Lobis (et non pas Gobis, comme c'eut été drôle) internationaux, les " Tous pour Nous, Rien pour Eux ".
Y'a comme un couac dans les rouages de notre brave petite gourde.
De plus, elle n'a aucun appendice supplémentaire de type Lumbricina, assimilant indifféremment liquides et solides, bios, naturellement.
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Vous l'avez compris, elles sont extrêmement faciles à identifier, dorénavant. Cela mériterait (presque) une indications sur Wikip...

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