Et si la vérité était juste derrière la porte ?


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Nous sommes sans cesse à la recherche du Savoir, nous sommes formatés pour apprendre. Cette quête n'a aucune limite, que nous même, et l'on peut considérer que l'humanité les repousse continuellement, avec l'obstination d'un insecte coléoptère coprophage et son fagot de recyclage.

C'est ainsi qu'à des questions simples, la plupart d'entre nous va s'engouffrer dans une spirale de déductions qui lui sont propres.
Et ça va du choix du menu, à l'explication de la présente humaine sur le planète, autrement dit, le spectre est large, à peu près grand comme ça. Vous ne voyez pas ? Souvenez vous d'une seule chose. Lorsqu'on demande à un enfant de quantifier son amour, que fait-il ? Il lui suffit d'ouvrir ses petits bras, et c'est en général comme ça, qu'il aime. Infiniment petit, et infiniment grand.

Tout le monde s'interroge donc sur à peu près tout et n'importe quoi, et ça tombe bien, parce que l'évolution ne tient peut être qu'à cette remise en question perpétuelle.
Nous voulons tout connaître, comme si cela suffisait pour avancer ; pourtant, avant de donner des réponses fantastiques sur les grands mystères de l'univers, nous nous oublions.
Nous.
Les femmes et les hommes.
Nous, qui vivons ensemble, au jour le jour.
Nous, avec nos conflits, nos amours, nos imperfections, nos désirs.
Comment imaginer une humanité harmonieuse si, déjà, à la base, nous n'arrivons pas à apprécier l'autre, au quotidien ?
J'irai même plus loin.
Comment être capable de bienveillance alors que notre propre miroir ne reflète pas tout l'amour dont nous sommes dotés ?
J'ai entendu, cette après-midi, le questionnement d'une jeune femme, qui craint ce regard, cette vision d'elle même ; peut-on estimer présomptueux de valider le don naturel, cette vie que nous n'avons pas demandé, qui nous a été donnée, simplement, sans chercher plus loin que cette frénésie humaine à vouloir se reproduire, perdurer à travers le temps ?
Et quand bien il en serait ainsi, que serions-nous, si nous n'avions pas la chance, la possibilité de défier notre propre appréciation de la qualité humaine ?

Il me paraît important de ne plus partir aussi loin, même si la réflexion sur notre essence, sur nos consciences individuelles est primordiale ; il s'agit de notre particularité à nous, les êtres humains. Mais parfois, il suffit de pousser une porte pour découvrir que tout est déjà en place, que nous n'avons qu'à avancer, que la lumière ou l'obscurité n'ont pas de prise sur ce que nous sommes vraiment ; qu'un simple sourire dans ce foutu miroir va chambouler les heures à venir.

N'est ce pas un peu de notre vérité, que nous prenons le risque d'appréhender enfin ?

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