Madame Mémère et le Père Limpinpin

...
C'est qu'elle file, la p'tite dame à feuille de chou,
Vive comme un zébra breton dans le bleu des Gâtons
Cours, accorte, obstacles laminés, trotteuse sans tatoo
Perchée sur ses bobines d'ancre, ongles rose bonbon.

Il a sauté du haut d'un gratte ciel, pleine lune en face
Les mouettes se sont gaussées trois secondes, puis barrées,
Les astres qui s'affichent, elles s'en tapent, sont en place
Poudre aux yeux, pour la pitance à l'italienne, à la volée.

Et soudain, c'est la foudre qui fait fondre l'iceberg,
Il y a des éclats, des éclairs, ça pétarade comme un 14
Une année sans liberté de s'étreindre, ils en gobergent
Et s'embrassent dans la confusion, il faut bien que l'on ose.

Conclusion
Il n'est pas d'élément qui ne puisse trouver son pendant,
Une boucle perdue, perchée sur son oreille.
Le murmure des amants autorisent tout.
Le Père Limpinpin le montrera tout à l'heure,
Entre une bouchée gourmande, 
Un baiser impatient,
Un regard qui s'enivre.
Madame Mémère et lui ont pris la tangente, via le sable qui colle,
les marmots bruns de soleil, les oiseaux qui rigolent, et la nuit, celle qui tombe sur les belles histoires pour enfants dissipés.

PS*
Les personnages fictifs ci-dessus ne sont pas purement fortuits, mais la poésie, aussi mauvaise soit-elle, ne peut se permettre un procès d'intention, y compris les meilleures du monde...
PS**
RIRES ...



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